Selon une récente publication d’EcoWatch sur Twitter, une nouvelle étude a révélé une diminution alarmante des zones forestières. Cette annonce m’a amené à l’article d’EcoWatch Global Forest Area Declined by 60% Since 1960, Study Finds (« La superficie forestière mondiale a diminué de 60 % depuis 1960, selon une étude »), basé sur une étude publiée dans la revue Environmental Research Letters.

Une diminution de 60 %, c’est certainement une statistique alarmante. Les auteurs de l’étude montrent que la plupart des pertes forestières se sont produites dans les forêts tropicales d’Amérique du Sud, d’Afrique et d’Asie du Sud-Est.

Selon EcoWatch, alors que l’exploitation forestière illicite joue un rôle dans la perte de forêts, la première cause de déforestation est l’agriculture, car de plus en plus de zones sont rasées pour les cultures agricoles ou pour l’élevage de bétail. D’après l’organisme, plus de surveillance et d’efforts de préservation et de reboisement à l’échelle mondiale sont nécessaires pour maintenir les terres boisées et prévenir une perte majeure de biodiversité.

Après des décennies de défrichement pour l’agriculture, la superficie des forêts de la moitié est des États-Unis a recommencé à augmenter. Image : Service des forêts des États-Unis.

La bonne nouvelle est que la perte forestière ne se produit pas au Canada et aux États-Unis. Les chercheurs ont analysé les données de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, qui montrent que la superficie totale des forêts au Canada est restée stable entre 1990 et 2020, avec une baisse de seulement 0,24 %. Aux États-Unis, au cours de la même période, la superficie des forêts a augmenté de près de 5 %. Si on considère la croissance démographique, l’expansion des villes et des villages et les autres changements dans l’utilisation des terres, sans parler de la récolte du bois, cette augmentation est remarquable.

L’agriculture a été la principale cause de la perte d’une grande partie des forêts dans la moitié est des États-Unis. Selon le Service des forêts des États-Unis, entre 1850 et 1900, soit pendant 50 ans, le défrichement des terrains forestiers dans le Nord et l’Est du pays représentait en moyenne 34 km2 par jour, et de vastes zones forestières du Sud ont également été converties pour l’agriculture. Bon nombre de ces champs agricoles ont depuis été reboisés, et cette tendance se poursuit.

De plus, les forêts américaines sont très productives. Chaque année, la croissance du bois dans nos forêts représente près du double du volume récolté (je n’ai pas pu trouver de telles données pour le Canada).

Forêts du Canada et des États-Unis. Source : Université d’État du Michigan.

Ainsi, nous comprenons que nous ne perdons pas de forêts aux États-Unis et au Canada. Nous conservons ce que nous avons et, aux États-Unis, nous créons davantage de forêts et nous cultivons plus que nous ne récoltons. C’est une preuve irréfutable de durabilité.

De plus, les forêts américaines sont très productives. Chaque année, la croissance du bois dans nos forêts représente près du double du volume récolté (je n’ai pas pu trouver de telles données pour le Canada).

Ainsi, nous comprenons que nous ne perdons pas de forêts aux États-Unis et au Canada. Nous conservons ce que nous avons et, aux États-Unis, nous créons davantage de forêts et nous cultivons plus que nous ne récoltons. C’est une preuve irréfutable de durabilité.

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