Félicitations à Catherine Langille, coordonnatrice des relations avec les Autochtones de la SFI et d’Apprendre par les arbres Canada, pour avoir remporté un Prix de compétences pour les jeunes autochtones de 2023 lors d’une célébration de la Semaine nationale de l’arbre et des forêts à Ottawa le 20 septembre. Les prix étaient remis par l’Association des produits forestiers du Canada (APFC) en partenariat avec le Conseil canadien des ministres des forêts (CCMF). Les prix récompensent de jeunes autochtones pour leurs réalisations et leurs aspirations dans le secteur des produits forestiers.
« Je travaille dans le secteur forestier depuis près de huit ans, alors ce prix signifie beaucoup pour moi et revêt une importante toute spéciale. Non seulement il reconnaît mes réalisations personnelles, mais il symbolise aussi les progrès que nous faisons pour promouvoir la diversité et l’inclusion dans notre industrie. Je suis extrêmement fière de représenter d’autres jeunes femmes autochtones qui brisent les barrières et font leur marque en foresterie, affirme Catherine. »
Sur la photo (de gauche à droite) : Derek Nighbor, président-directeur général de l’APFC; Catherine Langille, coordonnatrice des relations avec les Autochtones de la SFI; Makué Vollant, étudiante; Christine Leduc, vice-présente aux communications de la SFI; et Paul Robitaille, conseiller principal des relations avec les Autochtones de la SFI.
L’importance que Catherine accorde à l’appartenance remonte au moins à ses premiers jours en foresterie, à l’âge de 16 ans, alors qu’elle représentait sa collectivité de la Première Nation de Seine River dans le Nord-Ouest de l’Ontario, une collectivité qui valorise le rapprochement afin de se préparer pour l’avenir et d’assurer la prospérité pour des générations à venir, dit-elle.
« Le fait d’être ancrée dans ma collectivité m’aide à me souvenir d’où je viens. Des événements de réseautage entouraient ce prix, et je devais durant ceux-ci me rappeler l’importance que j’y sois, pour moi-même et pour d’autres jeunes professionnels. Il toujours bon de se retrouver dans des lieux inconnus et de se pousser pour prendre contact avec différentes personnes, affirme Catherine. »
En ce qui concerne l’appartenance, Catherine a aussi bénéficié des conseils d’un visage familier présent à la remise des prix : Jess Kaknevicius, présidente-directrice générale de Forêts Ontario et auparavant vice-présidente à l’éducation de la SFI. « Jess m’a encouragée à accepter ce que je suis vraiment et à ne jamais avoir peur de dire : « Hé, comment ça va? », poursuit-elle. Elle se sert de cette question simple non seulement pour briser la glace, mais aussi pour rester authentique en approfondissant ses liens avec différentes personnes.
À mesure que sa carrière prend forme, Catherine apprend à profiter de chaque rencontre professionnelle. Son conseil aux jeunes professionnels qui entament leur carrière? « Racontez votre parcours avec humilité; parlez de ce qui vous met mal à l’aise et de ce que vous avez appris de vos échecs. Les jeunes recherchent l’authenticité. »
Un des plus importants mentors de Catherine, Paul Robitaille, conseiller principal des relations avec les Autochtones de la SFI, lui a remis le Prix de compétences. « Paul montre qu’être un leader signifie soutenir les personnes autour de soi et rendre à César ce qui appartient à César. Nous nous sommes rencontrés il y a sept ans, alors qu’il était un étudiant à la maîtrise et que j’étais une participante au Programme d’emploi pour les jeunes d’Outland (en anglais : Outland Youth Employment Program, ou OYEP), poursuit Catherine. »
Un autre mentor, Étienne Vézina, directeur principal de la foresterie de Résolu, a encouragé Catherine à postuler pour le prix. Lui et Catherine se sont rencontrés dans le cadre du programme Mentor vert gratuit d’Apprendre par les arbres Canada (APLA Canada) et entretiennent des contacts réguliers.
« Je suis reconnaissante envers Paul et Étienne de leur appui indéfectible et de leurs conseils qui ont été déterminants dans la définition de ma carrière, renchérit Catherine. » Elle les remercie tous les deux de l’avoir aidée à voir la valeur de sa contribution dans l’avancement de la vérité et la réconciliation en œuvrant dans le secteur forestier.
L’Engagement en matière de relations avec les Autochtones de la SFI offre la possibilité d’écouter nos partenaires autochtones et d’apprendre d’eux, de cocréer des récits positifs au sujet des collectivités autochtones avec lesquelles nous travaillons, et pour elles — en espérant ainsi contribuer à un discours public plus positif et mieux informé, ajoute Catherine ».
Catherine joue un rôle central dans les partenariats de la SFI avec les collectivités autochtones et porte une attention particulière à la compréhension des réalités uniques des jeunes des Premières Nations, des jeunes Métis et des jeunes Inuits. Elle travaille aussi à élargir la programmation d’APLA Canada et à faire en sorte que toutes les initiatives soient accessibles et qu’elles répondent aux besoins uniques des jeunes Autochtones partout au Canada. Elle est une ambassadrice d’APLA Canada, en invitant les jeunes, les professionnels et les employeurs autochtones à se joindre à la communauté grandissante d’APLA Canada.
Avant de se joindre à la SFI, Catherine a travaillé avec de jeunes Autochtones dans le cadre de l’OYEP et comme assistante biologiste dans un parc provincial de l’Ontario. Elle possède un diplôme en sciences de l’environnement et en ressources naturelles du Collège Fleming et travaille à l’obtention d’un diplôme en études environnementales autochtones à l’Université Trent.